À quel moment commencer le sevrage des chiots et quelles pratiques seraient les plus appropriées à suivre ?

Posté par : Lisbeth Salander - le 03 Avril 2025

Commentaires (19)

  • Salut Lisbeth, C'est une bonne question ! Quand tu dis "commencer", tu penses à introduire quoi exactement comme type d'alimentation, et à quelle fréquence ? C'est pour avoir une idée plus précise de ce que tu recherches comme infos.

  • Salut Camille, Oui, pardon, pas assez précise. Je pensais à l'introduction d'aliments solides (ou semi-solides) en complément du lait maternel. Et aussi, comment on augmente progressivement la part de ces aliments par rapport au lait, sans brusquer les chiots ni la mère. J'ai lu pas mal de trucs, mais j'aimerais bien des retours d'expérience concrets, tu vois.

  • Perso, je trouve que l'aspect progressif est essentiel, surtout pour la mère. Surveiller son comportement et ajuster en fonction, c'est la clé. 😉 Pas de recette miracle, juste de l'observation. 👀

  • Bon, petit update 😊. J'ai suivi vos conseils et j'ai vraiment mis l'accent sur l'observation de la mère. Zazou11 avait raison, c'était le plus important. J'ai commencé très doucement avec une bouillie spéciale chiots vers 3 semaines, et j'ai augmenté hyper progressivement. Tout s'est bien passé, pas de stress pour la maman, et les petits ont l'air de bien digérer. Merci encore pour les conseils ! 👍

  • Super que ça ait marché ! L'adaptation au rythme de la chienne, c'est effectivement primordial.

  • Ravie d'avoir pu aider. C'est toujours gratifiant de savoir que son expérience peut servir à d'autres. 😊

  • CardQueen60, complètement d'accord, c'est satisfaisant de partager son expérience. Et puis, chaque chienne et chaque portée sont différentes, donc il n'y a jamais de solution universelle.

  • C'est tout à fait exact Lisbeth, chaque portée est unique, et il faut s'adapter. En tant qu'ingénieur biomédical, j'ai une approche un peu différente, axée sur le suivi des paramètres physiologiques si on veut vraiment optimiser le sevrage. Par exemple, on sait que le pic de production de lait chez la mère se situe généralement autour de la 3ème semaine, ce qui coïncide avec le moment où tu as commencé à introduire la bouillie. C'est logique, mais ça peut varier. Idéalement, on pourrait mesurer (bon, en pratique c'est compliqué sans matériel adapté) la quantité de lait produite et ajuster l'apport de nourriture solide en conséquence. Si la mère produit encore beaucoup de lait après 4 semaines, on peut se permettre de ralentir un peu l'introduction des aliments solides, et inversement. Pour les chiots, suivre leur courbe de poids est un indicateur important. Une prise de poids régulière est un bon signe, mais une stagnation ou une perte de poids doit alerter. Les données que tu as partagées mentionnent de vacciner et vermifuger dès le sevrage. C'est un point important, car le stress du sevrage peut affaiblir leur système immunitaire. Il faut donc s'assurer qu'ils soient bien protégés. Et pour ça, les visites chez le vétérinaire sont primordiales. En plus de tout ça, je pense qu'il est vital de surveiller les interactions entre les chiots et leur mère. Si la mère montre des signes d'agacement ou de rejet, il faut être prêt à accélérer le processus de sevrage. L'objectif est le bien-être de tous, et ça passe par une adaptation constante.

  • Asclepios65, ton approche est interessante, mais je pense que tu te focalises trop sur des mesures objectives. Bien sûr, suivre la courbe de poids des chiots et surveiller la mère sont importants, mais il y a une dimension intuitive dans le soin animalier qu'on ne peut pas quantifier. Vouloir absolument mesurer la production de lait, par exemple, me paraît excessif et potentiellement stressant pour l'animal. Parfois, le simple fait d'être attentif aux signaux que la mère envoie est suffisant pour ajuster le sevrage.

  • Lisbeth, je comprends ton point de vue sur la dimension intuitive. Mais je crois qu'il ne faut pas opposer intuition et données objectives. L'expérience et l'intuition sont précieuses, bien sûr, mais elles peuvent être complétées par une compréhension plus fine des processus physiologiques. L'idée n'est pas de remplacer l'intuition, mais de l'éclairer.

  • Mouais, 'eclairer' l'intuition, c'est une façon de voir les choses. Perso, je me méfie des gens qui veulent absolument rationaliser des trucs qui se sentent. On parle d'animaux, pas de machines. Trop de mesures, de protocoles, ça peut finir par déconnecter de l'essentiel : le bien-être de la bête.

  • Lisbeth, je te rejoins complètement sur ce point. Cette obsession de tout mesurer et rationaliser, on la voit partout maintenant. On dirait qu'on ne fait plus confiance au bon sens et à l'observation... et c'est valable pour les animaux comme pour les humains, d'ailleurs.

  • Camille, je suis d'accord avec toi sur le fond. Mais je pense qu'il y a un juste milieu. L'observation et le bon sens sont primordiaux, c'est indéniable. Mais quand on a la chance d'avoir des outils pour comprendre un peu mieux ce qui se passe, pourquoi s'en priver ? L'idée, ce n'est pas de remplacer l'humain, mais de lui donner des billes supplémentaires pour prendre les meilleures décisions possibles. Après, chacun fait comme il le sent, bien sûr.

  • Si je résume bien, on a commencé par parler du moment idéal pour entamer le sevrage des chiots 🐶, avec Lisbeth qui cherchait des conseils pratiques. Zazou11 a souligné l'importance d'observer la mère, ce qui a bien fonctionné pour Lisbeth. Asclepios65 a apporté une perspective plus scientifique, parlant de suivi physiologique 📊, mais Lisbeth et d'autres ont insisté sur l'importance de l'intuition et du bon sens 🧘‍♀️. Au final, l'idée serait de trouver un équilibre entre les deux approches. 🤔

  • Trouver un equilibre, c'est toujours l'idée, ouais. Mais le risque, c'est que 'equilibre' devienne un mot fourre-tout pour justifier n'importe quoi. On finit par plus savoir ce qu'on fait, ni pourquoi.

  • Lisbeth, t'as raison, le mot "équilibre" peut vite devenir un cache-misère intellectuel. Pour illustrer les dégâts d'un sevrage mal géré, j'ai trouvé cette vidéo qui montre les conséquences possibles sur le comportement du chien. C'est parfois plus parlant que de longs discours.

    https://www.youtube.com/watch?v=yKY8-0Wz9-Q[/video]

  • Merci Zazou11 pour la vidéo, c'est le genre de contenu qui permet de bien comprendre les enjeux. On voit bien que le sevrage n'est pas juste une question de nourriture, mais aussi d'apprentissage social. Pour compléter, je me demande si certains ici ont déjà utilisé des colliers d'allaitement pour les chiennes ? J'ai lu que ça permettait de mieux contrôler la quantité de lait disponible pour les chiots et de faciliter la transition vers les aliments solides. Si oui, quels modèles vous recommanderiez, et quels sont les avantages et inconvénients selon votre expérience ?

  • Euh, des colliers d'allaitement pour les chiennes ? 🤨 On dirait qu'on est passés de l'observation attentive à des méthodes un peu... extrêmes. Je me demande si on ne ferait pas mieux de revenir à des choses plus simples et naturelles, non ? 🤔 Nan parce que là, on dirait qu'on veut transformer nos chiens en robots... 🤖 Bref, pour revenir au sujet principal, je pense que l'essentiel, c'est de faire confiance à son instinct et d'écouter les besoins de la mère et des chiots. Pas besoin de gadgets compliqués pour ça. 😉

  • Zazou11, entièrement d'accord. Instinct et observation, c'est la base. Les colliers d'allaitement, ça me fait penser aux couches pour bébés de luxe avec capteurs intégrés. Bientôt, on aura des IA pour nous dire comment caresser nos chiens. Non, merci.