En parlant d'équilibre, je suis tombé sur cette vidéo d'archive. C'est un peu daté, mais ça donne une perspective intéressante sur les prévisions et les défis d'époque pour la sécu.
La sécurité sociale pourrait atteindre l'équilibre des comptes[/video] C'est toujours bon de se rappeler d'où on vient pour mieux comprendre les enjeux actuels.
C'est vrai que replacer les choses dans le temps aide à relativiser 😉. Pour apporter une petite pierre positive, je sais qu'il y a eu des efforts notables faits sur la simplification des démarches administratives pour l'accès à la CMU-C (enfin, CSS maintenant 😅). Ça peut paraître un détail, mais pour les personnes les plus vulnérables, ça change pas mal la donne. Moins de paperasse = moins de stress et plus d'accès réel aux soins. 😌 C'est toujours un pas dans la bonne direction, non ? 💖
Simplification des démarches pour la CSS, c'est indéniable, ça aide. Mais est-ce que ça compense vraiment le reste ? Parce que quand on voit les chiffres... La Cour des comptes qui alerte sur un possible défaut de paiement en 2027, ça calme direct. Et le déficit qui ne cesse de se creuser : 15,3 milliards d'euros en 2024, 22,1 milliards en 2025 et une prévision de 24,1 milliards en 2028, c'est juste hallucinant.
Je me demande si ces efforts de simplification administrative, aussi louables soient-ils, peuvent réellement faire le poids face à un tel gouffre financier. On parle d'une capacité de l'Assurance Maladie qui devient "fragile". Fragile, c'est un euphémisme, non ?
Plafonner les indemnités journalières à 1,4 SMIC en 2025, c'est une mesure d'économie, certes, mais ça va impacter les salariés, ceux qui sont déjà pas mal touchés avec l'inflation. La carte vitale numérique, le rendez-vous annuel chez le dentiste, c'est bien, mais ça coûte aussi, et si les caisses sont vides...
Et puis, cette histoire de la Cades qui ne prend plus en charge les nouveaux déficits... ça veut dire quoi concrètement ? Que l'Acoss va devoir se débrouiller avec une dette sociale de plus en plus lourde ? Franchement, le risque de financement de la Sécu, il est plus que "sérieux", il est imminent à mon avis. Allonger la durée de vie de la Cades, trouver des ressources supplémentaires, revoir la politique des allègements de charges... ce sont des solutions potentielles, mais ça va demander du courage politique, et ça, c'est pas gagné. J'ai l'impression qu'on se contente de mettre des pansements sur une jambe de bois.
Après, je suis d'accord, l'étiquetage des protections intimes, l'interdiction des contenants en plastique pour les enfants, la vaccination des nourrissons contre les méningocoques... c'est du progrès, mais c'est pas ça qui va renflouer les caisses. Et même si la santé mentale est Grande Cause nationale, sans moyens derrière, ça restera des mots. Bref, je suis pas super optimiste pour le coup.
Manon a raison de rappeler les chiffres, c'est glaçant. Ce que je trouve particulièrement pervers, c'est la façon dont on segmente les problèmes. On met en avant une "avancée" (la simplification CSS, etc.) pour faire oublier les montagnes de dettes et les mesures d'austérité qui arrivent derrière... C'est un peu comme te dire qu'on t'offre un pansement alors qu'on t'ampute de la jambe.
Zazou11, c'est exactement ça ! Cette impression de saupoudrage pour masquer l'essentiel. On nous parle de petits plus, mais à côté de ça, on rogne sur des choses fondamentales. C'est de la com', ni plus ni moins. Et le pire, c'est que ça marche sur certains, on dirait…
Oui, c'est un peu le principe de la méthode Coué appliquée à la politique de santé.
En parlant de ça, j'ai lu un article intéressant sur les bienfaits de la méditation de pleine conscience pour réduire le stress, faudra que je le retrouve. Sinon, pour revenir au sujet, vous avez entendu parler de nouvelles initiatives concernant la prévention des maladies chroniques ?
La prévention des maladies chroniques, c'est sûr une piste, mais on est encore dans le saupoudrage, non ? Je veux dire, c'est bien beau de parler de méditation et de bien-être, mais quand t'as un système qui est potentiellement à sec dans 3 ans, faut peut-être s'attaquer aux vrais problèmes avant de proposer des solutions de confort.
Parce que soyons clairs, si la Cour des Comptes alerte sur un risque de défaut de paiement en 2027, c'est qu'il y a un souci majeur. Et là, on parle de déficits qui se creusent d'année en année : 15,3 milliards en 2024, 22,1 milliards en 2025 et 24,1 milliards prévus en 2028. C'est pas avec des applis de méditation qu'on va combler ça.
Je ne dis pas que la prévention, c'est inutile, hein. Mais est-ce que c'est vraiment la priorité quand l'Assurance Maladie voit sa capacité devenir "fragile" ? Perso, je pense qu'il y a des choix plus urgents à faire, comme par exemple s'attaquer à la dette sociale que l'Acoss va devoir supporter si la Cades ne prend plus en charge les nouveaux déficits. Allonger la durée de vie de la Cades, trouver des ressources supplémentaires, revoir la politique des allègements de charges... Voilà des pistes concrètes, mais qui demandent du courage politique. Et là, je suis moins sûre qu'on soit au niveau.
Et puis, cette histoire de plafonnement des indemnités journalières à 1,4 SMIC en 2025, c'est une mesure d'économie qui va impacter les salariés, point barre. C'est pas la carte vitale numérique ou le rendez-vous annuel chez le dentiste qui vont compenser ça. C'est bien de proposer des "avancées", mais si c'est pour rogner sur le reste, on va droit dans le mur. On est vraiment dans une logique de court terme, et ça me fait flipper.
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En parlant d'équilibre, je suis tombé sur cette vidéo d'archive. C'est un peu daté, mais ça donne une perspective intéressante sur les prévisions et les défis d'époque pour la sécu.
La sécurité sociale pourrait atteindre l'équilibre des comptes[/video] C'est toujours bon de se rappeler d'où on vient pour mieux comprendre les enjeux actuels.
C'est vrai que replacer les choses dans le temps aide à relativiser 😉. Pour apporter une petite pierre positive, je sais qu'il y a eu des efforts notables faits sur la simplification des démarches administratives pour l'accès à la CMU-C (enfin, CSS maintenant 😅). Ça peut paraître un détail, mais pour les personnes les plus vulnérables, ça change pas mal la donne. Moins de paperasse = moins de stress et plus d'accès réel aux soins. 😌 C'est toujours un pas dans la bonne direction, non ? 💖
Simplification des démarches pour la CSS, c'est indéniable, ça aide. Mais est-ce que ça compense vraiment le reste ? Parce que quand on voit les chiffres... La Cour des comptes qui alerte sur un possible défaut de paiement en 2027, ça calme direct. Et le déficit qui ne cesse de se creuser : 15,3 milliards d'euros en 2024, 22,1 milliards en 2025 et une prévision de 24,1 milliards en 2028, c'est juste hallucinant. Je me demande si ces efforts de simplification administrative, aussi louables soient-ils, peuvent réellement faire le poids face à un tel gouffre financier. On parle d'une capacité de l'Assurance Maladie qui devient "fragile". Fragile, c'est un euphémisme, non ? Plafonner les indemnités journalières à 1,4 SMIC en 2025, c'est une mesure d'économie, certes, mais ça va impacter les salariés, ceux qui sont déjà pas mal touchés avec l'inflation. La carte vitale numérique, le rendez-vous annuel chez le dentiste, c'est bien, mais ça coûte aussi, et si les caisses sont vides... Et puis, cette histoire de la Cades qui ne prend plus en charge les nouveaux déficits... ça veut dire quoi concrètement ? Que l'Acoss va devoir se débrouiller avec une dette sociale de plus en plus lourde ? Franchement, le risque de financement de la Sécu, il est plus que "sérieux", il est imminent à mon avis. Allonger la durée de vie de la Cades, trouver des ressources supplémentaires, revoir la politique des allègements de charges... ce sont des solutions potentielles, mais ça va demander du courage politique, et ça, c'est pas gagné. J'ai l'impression qu'on se contente de mettre des pansements sur une jambe de bois. Après, je suis d'accord, l'étiquetage des protections intimes, l'interdiction des contenants en plastique pour les enfants, la vaccination des nourrissons contre les méningocoques... c'est du progrès, mais c'est pas ça qui va renflouer les caisses. Et même si la santé mentale est Grande Cause nationale, sans moyens derrière, ça restera des mots. Bref, je suis pas super optimiste pour le coup.
Manon a raison de rappeler les chiffres, c'est glaçant. Ce que je trouve particulièrement pervers, c'est la façon dont on segmente les problèmes. On met en avant une "avancée" (la simplification CSS, etc.) pour faire oublier les montagnes de dettes et les mesures d'austérité qui arrivent derrière... C'est un peu comme te dire qu'on t'offre un pansement alors qu'on t'ampute de la jambe.
Zazou11, c'est exactement ça ! Cette impression de saupoudrage pour masquer l'essentiel. On nous parle de petits plus, mais à côté de ça, on rogne sur des choses fondamentales. C'est de la com', ni plus ni moins. Et le pire, c'est que ça marche sur certains, on dirait…
Oui, c'est un peu le principe de la méthode Coué appliquée à la politique de santé. En parlant de ça, j'ai lu un article intéressant sur les bienfaits de la méditation de pleine conscience pour réduire le stress, faudra que je le retrouve. Sinon, pour revenir au sujet, vous avez entendu parler de nouvelles initiatives concernant la prévention des maladies chroniques ?
La prévention des maladies chroniques, c'est sûr une piste, mais on est encore dans le saupoudrage, non ? Je veux dire, c'est bien beau de parler de méditation et de bien-être, mais quand t'as un système qui est potentiellement à sec dans 3 ans, faut peut-être s'attaquer aux vrais problèmes avant de proposer des solutions de confort. Parce que soyons clairs, si la Cour des Comptes alerte sur un risque de défaut de paiement en 2027, c'est qu'il y a un souci majeur. Et là, on parle de déficits qui se creusent d'année en année : 15,3 milliards en 2024, 22,1 milliards en 2025 et 24,1 milliards prévus en 2028. C'est pas avec des applis de méditation qu'on va combler ça. Je ne dis pas que la prévention, c'est inutile, hein. Mais est-ce que c'est vraiment la priorité quand l'Assurance Maladie voit sa capacité devenir "fragile" ? Perso, je pense qu'il y a des choix plus urgents à faire, comme par exemple s'attaquer à la dette sociale que l'Acoss va devoir supporter si la Cades ne prend plus en charge les nouveaux déficits. Allonger la durée de vie de la Cades, trouver des ressources supplémentaires, revoir la politique des allègements de charges... Voilà des pistes concrètes, mais qui demandent du courage politique. Et là, je suis moins sûre qu'on soit au niveau. Et puis, cette histoire de plafonnement des indemnités journalières à 1,4 SMIC en 2025, c'est une mesure d'économie qui va impacter les salariés, point barre. C'est pas la carte vitale numérique ou le rendez-vous annuel chez le dentiste qui vont compenser ça. C'est bien de proposer des "avancées", mais si c'est pour rogner sur le reste, on va droit dans le mur. On est vraiment dans une logique de court terme, et ça me fait flipper.