Pourquoi les étiquettes nutritionnelles ne répertorient-elles pas tous les nutriments présents dans les aliments, alors que certaines sources en ligne les considèrent comme de bonnes références ?

Posté par : Vocabular56 - le 15 Mars 2025

Commentaires (17)

  • C'est vrai que cette différence entre les sources est frappante. Peut-être que les étiquettes se concentrent sur ce qui est considéré comme le plus pertinent pour la santé publique et la prévention des carences les plus courantes. Après, les sites spécialisés, eux, veulent ratisser large pour toucher un public déjà sensibilisé.

  • C'est une bonne piste, l'histoire de la pertinence pour la santé publique. On pourrait imaginer que les autorités de santé se disent qu'il vaut mieux mettre en avant les infos qui vont avoir le plus d'impact sur le plus grand nombre. Après, c'est sûr que pour ceux qui cherchent à optimiser leur alimentation de manière plus pointue, ça peut être frustrant.

  • Exactement. Je pense aussi qu'il y a une histoire de seuil de significativité. Si un nutriment est présent en quantité infime, ils ne vont pas s'embêter à le mentionner. Trop d'infos tue l'info, et le but, c'est que le consommateur lambda comprenne sans se faire un noeud au cerveau. Mais c'est sûr que pour ceux qui veulent creuser, c'est limitant.

  • L'histoire du seuil de significativité, c'est pertinent. Forcément, il y a un tri qui est fait. Mais c'est vrai que parfois, on aimerait bien avoir accès à des données plus complètes, même si c'est pour notre information personnelle. Peut-être qu'une solution serait d'avoir un QR code sur les emballages qui renvoie vers une fiche technique plus détaillée ?

  • Merci pour vos réponses, c'est plus clair maintenant. L'idée du QR code, c'est pas bêt du tout !

  • En tant que dermatologue, je pense que l'idée du QR code est excellente. En attendant, vous pouvez utiliser des applications comme Yuka ou Open Food Facts pour scanner les produits. Elles donnent souvent des infos plus complètes que les étiquettes.

  • Mouais, enfin, faut quand même prendre avec des pincettes ce que racontent Yuka & co. C'est bien pour avoir un avis rapide, mais c'est pas toujours super fiable niveau scientifique, hein. J'ai vu passer des erreurs grossières plus d'une fois…

  • Tout à fait d'accord avec Vocabular56 sur la prudence avec Yuka et consorts. C'est pratique pour dégrossir, mais rien ne vaut une vérification croisée des sources, surtout si vous avez des sensibilités particulières ou des objectifs nutritionnels précis. Une approche éclairée reste primordiale.

  • Je nuancerais tout de même. Le "croisementdessources", c'est bien joli, mais encore faut-il savoir quelles sources sont fiables et comment les interpréter. Pour quelqu'un qui n'a pas de base en nutrition ou en biochimie, ça peut vite devenir un vrai casse-tête, voire induire en erreur. Faut pas surestimer la capacité du grand public à démêler le vrai du faux.

  • Quand tu dis qu'il ne faut pas surestimer la capacité du grand public à démêler le vrai du faux, c'est exactement ça le problème. C'est pour ça que je suis assez critique envers ces applis qui donnent un "avis" sans vraiment expliquer le pourquoi du comment. Ça infantilise plus qu'ça n'éduque, je trouve.

  • Clair, c'est facile de tomber dans le panneau avec ces applis. Mieux vaut un bon vieux tableau de compos nutrionnelles et un peu de bon sens.

  • Certes, un tableau de composition nutritionnelle, c'est le B.A.-BA, mais encore faut-il savoir l'utiliser. Parce que le "bonsens", en matière de nutrition, c'est vite biaisé par les modes, les croyances populaires, et le marketing. Par exemple, combien de personnes savent réellement interpréter la différence entre les graisses saturées et insaturées, ou comprendre l'impact des sucres ajoutés ? On a beau avoir l'info sous les yeux, si on n'a pas les bases, ça ne sert pas à grand-chose. Les étiquettes nutritionnelles se concentrent sur les informations obligatoires comme la valeur énergétique, les graisses, les glucides, les protéines et le sel. C'est bien, mais insuffisant pour une compréhension approfondie. Et puis, même avec les meilleures intentions du monde, on peut vite se perdre. Prenons l'exemple des allégations nutritionnelles et de santé, qui sont sensées éviter les informations trompeuses. Elles sont réglementées, certes, mais leur interprétation reste délicate. Un produit peut afficher "richeenfibres" sans que cela ne garantisse une qualité nutritionnelle globale supérieure. Alors oui, les applis comme Yuka ont leurs limites, mais elles ont au moins le mérite de vulgariser l'information et de sensibiliser le consommateur. Après, c'est à chacun de faire preuve d'esprit critique et de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu'il lit. Et pour ceux qui veulent vraiment creuser le sujet, rien ne remplacera jamais une consultation avec un professionnel de la santé.

  • Si je résume un peu, on est parti d'une interrogation sur le pourquoi du comment les étiquettes sont si light comparé aux sources spécialisées. Plusieurs pistes ont été avancées : pertinence santé publique, seuil de significativité, et la fameuse suggestion du QR code 🤔. Ensuite, y a eu un débat sur la fiabilité des applis type Yuka, avec des avis partagés sur leur utilité et leur propension à simplifier (voire déformer) l'info. On a aussi parlé de l'importance d'avoir des bases en nutrition pour pas se faire avoir par le marketing et les allégations 💡. En gros, c'est un peu tout ça pour l'instant.

  • Nickel ce résumé. 👍💯

  • Parfait récapépitulatif. 👍

  • C'est nickel, merci, ça permet de se remettre les idées en place.

  • Super synthèse, ça évite de relire tout le fil. On pourrait peut-être ajouter qu'il y a aussi une dimension "légale" derrière tout ça. Les infos obligatoires sur les étiquettes, c'est un peu le minimum légal pour protéger le consommateur. Le reste, c'est du bonus, et c'est là que les marques peuvent jouer sur la transparence (ou pas) pour se démarquer.